mercredi 9 novembre 2016

Altius



Altius


Qui est Altius ? 


Ce nom, tres present dans mon esprit depuis un peu plus d’un an et demi, a des origines assez mysterieuses. Il m’est apparu intuitivement au moment où je cherchais à rencontrer mon guide et à connaître son nom. Il me fut confirmé lors de ma première rencontre avec Eux (Arthur, Altius et le Maître Dragon) : Arthur et Altius.  Ce dernier m’est apparu comme un petit être, de forme humanoïde, féminin mais androgyne, tres discrète, pour ne pas dire effacée, silencieuse mais bel et bien présente. Arthur a toujours été celui qui parlait, me guidait, m’orientait. C’est pourtant le nom d’Altius qui résonne encore aujourd’hui le plus dans mon esprit. J’ai signé tous mes petits textes de son nom. Mon adresse mail indique le refuge d’Altius, mes profils sur les réseaux sociaux « Altius le Sage ». Sans véritablement me poser la question plus sérieusement, j’ai du en déduire rapidement que le nom me semblait plus beau, ou plus mystique et qu’il vibrait en moi plus intensément (Voila qui aurait pu me mettre la puce à l’oreille, si mon oreille avait écouté à ce moment là).

Ca n’est que très récemment que l’idée d’ouvrir mon « enquête » sur l’origine de ce nom m’est apparue comme un exercice prioritaire suite à un évènement troublant.

Nous avons emménagés avec ma femme et mes enfants il y a 3 mois dans une charmante maison de campagne, au demeurant porteuse d’un fort potentiel énergétique, mais ca n’est pas le sujet. A l’instar des travaux d’aménagement, les emménagements ont bien une date de début mais la ligne de fin se floute généralement dans l’horizon des mois qui suivent et quand il n’y a plus de cartons, il y en encore. Je n’ai pas échappé à cette règle et ca a été l’occasion pour moi de retrouver et déballer de vieux cartons empaquetés il y a une bonne douzaine d’années, quand l’adolescent fraîchement adoubé « Adulte » voulait se débarrasser de l’enfant et de ses insignifiantes occupations. Se débarrasser ? Pas complètement apparemment. Et me voila, plein de joie à trainer mes guêtres dans un passé presqu’oublié, exultant à chaque relique dévoilée. Chacune faisant remonter à la surface les souvenirs dont elle se fait l’ambassadrice. Et ? Qu’est ce donc ? Mes vieux écrits ! Mes vieilles histoires griffonnées sur du papier jauni par le temps et à l’odeur de cave poussiéreuse ! C’est trop, le rangement attendra, je me replonge dans mes inspirations d’antan. Etonnant de constater que je vibrais pour les mêmes choses que maintenant, à peu de choses près, avec un regard beaucoup plus innocent, ceci étant. Difficile d’estimer précisément l’âge que j’avais au moment de mes premiers essais littéraires mais cela devrait se situer entre mes 12 ans et mes 15 ans. Le style est un peu maladroit, tentant d’imiter celui des grands mais l’inspiration est riche et je me laisse couler au fil des mots comme si je lisais un auteur inconnu. Quand j’arrive sur un texte un peu plus abouti, en tout cas plus long puisqu’il s’agit d’une nouvelle fantastique d’une bonne trentaine de page. Une éruption de joie qui se fond en une béate stupéfaction lorsque le nom du personnage principal apparaît à la première page. Et oui…. Altius. J’en reste pantois un moment, tel un enfant transi. Car voila ce que j’ai été à cet instant : Un enfant. L’enfant intérieur peut être, je ne sais pas exactement le sens de ce concept, mais il y a eu l’espace de quelques secondes une dissolution de l’espace temps. J’étais revenu à l’état dans lequel j’étais au moment de l’écriture de cette nouvelle et tout était…. Parfait. Mais alors d’où m’est venu ce nom à cette époque ? Qui me l’a murmuré ? L’ai-je créé il y a 15 ans pour le laisse ressurgir des tréfonds de ma mémoire il y a un an et demi ? Je peine à le croire. Altius est donc présent depuis ma plus tendre enfance car si il aura fallu attendre la préadolescence pour que je couche son nom sur du papier, j’imagine sans peine qu’il était déjà présent dans mon esprit bien avant et de manière trop discrète pour que son souvenir ait été impérissable. Mais alors qui est il ? Elle ? Est-ce seulement une entité distincte et propre ? Est-ce moi ? Est ce Moi ? Cet événement m’a plongé dans une très profonde réflexion méditative pas plus tard qu’hier soir et m’a définitivement relancé sur les chemins de l’écriture. Etonnant comme ce nom revient au moment où l’écriture se fait présente et pressante.
Lors de cette méditation j’ai été attiré par le sens premier d’Altius qui évoque selon moi, l’altitude, la hauteur. Serait ce une version de moi plus haute, plus grande ? Serait ce mon Ame ? Mon vrai nom ? Ah beaucoup de questions dont les réponses importent peu au final mais qui me mènent sur le chemin que je sais être le bon aujourd’hui.
Qui que soit Altius,
lorsqu’il est,
je suis.

Je Suis Altius.

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