mercredi 9 novembre 2016

Altius



Altius


Qui est Altius ? 


Ce nom, tres present dans mon esprit depuis un peu plus d’un an et demi, a des origines assez mysterieuses. Il m’est apparu intuitivement au moment où je cherchais à rencontrer mon guide et à connaître son nom. Il me fut confirmé lors de ma première rencontre avec Eux (Arthur, Altius et le Maître Dragon) : Arthur et Altius.  Ce dernier m’est apparu comme un petit être, de forme humanoïde, féminin mais androgyne, tres discrète, pour ne pas dire effacée, silencieuse mais bel et bien présente. Arthur a toujours été celui qui parlait, me guidait, m’orientait. C’est pourtant le nom d’Altius qui résonne encore aujourd’hui le plus dans mon esprit. J’ai signé tous mes petits textes de son nom. Mon adresse mail indique le refuge d’Altius, mes profils sur les réseaux sociaux « Altius le Sage ». Sans véritablement me poser la question plus sérieusement, j’ai du en déduire rapidement que le nom me semblait plus beau, ou plus mystique et qu’il vibrait en moi plus intensément (Voila qui aurait pu me mettre la puce à l’oreille, si mon oreille avait écouté à ce moment là).

Ca n’est que très récemment que l’idée d’ouvrir mon « enquête » sur l’origine de ce nom m’est apparue comme un exercice prioritaire suite à un évènement troublant.

Nous avons emménagés avec ma femme et mes enfants il y a 3 mois dans une charmante maison de campagne, au demeurant porteuse d’un fort potentiel énergétique, mais ca n’est pas le sujet. A l’instar des travaux d’aménagement, les emménagements ont bien une date de début mais la ligne de fin se floute généralement dans l’horizon des mois qui suivent et quand il n’y a plus de cartons, il y en encore. Je n’ai pas échappé à cette règle et ca a été l’occasion pour moi de retrouver et déballer de vieux cartons empaquetés il y a une bonne douzaine d’années, quand l’adolescent fraîchement adoubé « Adulte » voulait se débarrasser de l’enfant et de ses insignifiantes occupations. Se débarrasser ? Pas complètement apparemment. Et me voila, plein de joie à trainer mes guêtres dans un passé presqu’oublié, exultant à chaque relique dévoilée. Chacune faisant remonter à la surface les souvenirs dont elle se fait l’ambassadrice. Et ? Qu’est ce donc ? Mes vieux écrits ! Mes vieilles histoires griffonnées sur du papier jauni par le temps et à l’odeur de cave poussiéreuse ! C’est trop, le rangement attendra, je me replonge dans mes inspirations d’antan. Etonnant de constater que je vibrais pour les mêmes choses que maintenant, à peu de choses près, avec un regard beaucoup plus innocent, ceci étant. Difficile d’estimer précisément l’âge que j’avais au moment de mes premiers essais littéraires mais cela devrait se situer entre mes 12 ans et mes 15 ans. Le style est un peu maladroit, tentant d’imiter celui des grands mais l’inspiration est riche et je me laisse couler au fil des mots comme si je lisais un auteur inconnu. Quand j’arrive sur un texte un peu plus abouti, en tout cas plus long puisqu’il s’agit d’une nouvelle fantastique d’une bonne trentaine de page. Une éruption de joie qui se fond en une béate stupéfaction lorsque le nom du personnage principal apparaît à la première page. Et oui…. Altius. J’en reste pantois un moment, tel un enfant transi. Car voila ce que j’ai été à cet instant : Un enfant. L’enfant intérieur peut être, je ne sais pas exactement le sens de ce concept, mais il y a eu l’espace de quelques secondes une dissolution de l’espace temps. J’étais revenu à l’état dans lequel j’étais au moment de l’écriture de cette nouvelle et tout était…. Parfait. Mais alors d’où m’est venu ce nom à cette époque ? Qui me l’a murmuré ? L’ai-je créé il y a 15 ans pour le laisse ressurgir des tréfonds de ma mémoire il y a un an et demi ? Je peine à le croire. Altius est donc présent depuis ma plus tendre enfance car si il aura fallu attendre la préadolescence pour que je couche son nom sur du papier, j’imagine sans peine qu’il était déjà présent dans mon esprit bien avant et de manière trop discrète pour que son souvenir ait été impérissable. Mais alors qui est il ? Elle ? Est-ce seulement une entité distincte et propre ? Est-ce moi ? Est ce Moi ? Cet événement m’a plongé dans une très profonde réflexion méditative pas plus tard qu’hier soir et m’a définitivement relancé sur les chemins de l’écriture. Etonnant comme ce nom revient au moment où l’écriture se fait présente et pressante.
Lors de cette méditation j’ai été attiré par le sens premier d’Altius qui évoque selon moi, l’altitude, la hauteur. Serait ce une version de moi plus haute, plus grande ? Serait ce mon Ame ? Mon vrai nom ? Ah beaucoup de questions dont les réponses importent peu au final mais qui me mènent sur le chemin que je sais être le bon aujourd’hui.
Qui que soit Altius,
lorsqu’il est,
je suis.

Je Suis Altius.

lundi 4 avril 2016

Pour le Grand Peuple

http://spiritonautes.blogspot.fr/


Pour Le Grand Peuple


A tous ceux qui sauront lire ces lignes et ce qu’il y a entre. 
A tous ceux qui savent que ce qu’ils voient n’est pas Tout, que ce qu’ils croient n’est pas fou. 
Pour ceux qui savent que les mots créaient les concepts et non l’inverse. Que par la connaissance et l’union des savoirs, on peut mener l’évolution des Hommes et non la subir. 
Que l’intelligence et la conscience doivent œuvrer de concert si on ne veut être l’esclave de nos soifs aveugles et nos cruelles passions. 
Au peuple de cette Famille qui se souvient de sa Mère, de son Père et du plus petit de ses frères, que la Foi guide comme le papillon vers la lumière.
A ceux qui ne lisent pas les mots mais les âmes et qui ont encore le courage de chercher le beau, le Divin dans les regards sanglants et arrogants de ceux qui les croient insensibles.
Aux pauvres qui savent être riches de ce dont les riches sont pauvres.
Aux artistes qui soufflent les étoiles et inspirent la vie sans corruption et sans voile.
Aux nouveaux qui dans leurs yeux montrent le chemin aux anciens qui l’ont oublié.
Aux anciens qui acceptent de les laisser les guider.
Pour le peuple de ceux qui voient passer le temps et portent la Vie, du haut de leurs bras centenaires. Ce sont ici bas les seuls géants, les seuls Rois de la Terre.
Aux humbles qui bâtissent les murs qui soutiennent le toit des fiers. 
Aux braves révoltés insoumis, portés par les vents de la liberté qui ont fait tomber les bourreaux du piédestal où ils se sont hissés.
Aux ainés de l’humanité qui ont brisé les chaines de leurs cadets et en ont fait le lien qui les unit.
Aux enfants de Gaïa avant tout, qui embrassent de leur gratitude les éléments et leur Magie.
Qui n’ont que faire des pantins désarticulés soutenus par les fils de l’illusion.
A Celui qui, dans le cœur de ceux qui ne savaient aimer, a fait entrer le Pardon.
A tous ceux qui ont sacrifié la Joie et la Paix pour que même la colère puisse s’exprimer. 
Ceux qui savent que le beau n’existe que par le laid puisque ce dernier en est l’essence.
Pour les Sages qui ont su et savent encore guider les âmes perdues dans l’errance.
Pour ces esprits qui ont transcendé le bien et le mal, par delà le jardin de minuit et ont saisi la main tendue de l’être Uni.
A tous ceux qui par l’abstinence ou l’opulence ont pu déceler la faille et ont fait le choix de désamorcer la souffrance.
A tout ceux-là, et tous les autres qui font de leurs choix, des inspirations. 
De leur âme, la plume du message universel.
De leur corps, le petit ou grand véhicule de la compassion.
De leur Vie, l’écume des vagues éternelles.
Le tracé de mes mots est la ligne qui joint chaque membre d’une fraternité qui ne connaît de césure.
Car aujourd’hui ces mots leurs sont offerts comme autant de pansements sur leurs blessures.
Pour les enfants de Dieu, de l’Univers et de l’Amour. Pour le Peuple qui a fait serment de prendre soin de la Vie.
Pour le Grand Peuple.

dimanche 27 mars 2016

L'appel du Cristal


L'appel du Cristal

Les Vibrations Vikings ou Atlantes


Voila une histoire surprenante, fruit d'une intuition, d'une mémoire ancienne resurgie lors d'un salon où je me suis rendu début mars. Parmi les stands tout aussi nombreux qu’intéressants, un, en particulier proposait des pierres, des pendentifs, des pendules et tout outil de litho thérapie pour ceux qui travaillent avec les minéraux et les pierres, ce qui, je l'avoue, n'est pas du tout mon cas. En m'approchant de l'établi, un pendentif précis attire fortement mon attention. Et quand je dis fortement, je pèse mes mots. L'attirance est intérieure, puissante. Pour ce pendentif précis, et non pour les autres comme lui ou pour d'autres au moins aussi beaux. Je passe sans approfondir, je ne suis pas venu acheter des pierres et cela doit être un tour de mon mental, une frénésie compulsive d'achat. Je n'y accorde pas plus d’intérêt.

Le salon se poursuit et je repasse plusieurs fois devant le stand, comme guidé vers lui à chaque fois et toujours un regard pour ce pendentif, comme s'il était seul sur l'établi et qu'il me regardait en m'appelant. Il y a trop de monde, les vendeuses sont débordées. Voila les excuses que je me donne, pour, une fois de plus, passer mon chemin. 

Quelques minutes plus tard, je décide de céder à cet appel trop présent pour qu'il s'agisse d'une frasque du mental,et me dirige enfin vers le stand que je découvre libre cette fois ci. je décide alors de faire un test de ressenti énergétique en passant mes mains au dessus des différentes pierres et en les laissant aller. Bien sur, même les yeux fermés, ma main est immédiatement appelée par le cristal en question. Ma paume se fige au dessus du pendentif d'où une vibration incroyablement forte aimante ma main. Par acquis de conscience, je décide malgré tout de tester d'autres pierres. Certaines ont une vibration agréable, douce, forte, mais aucune ne peut se comparer à ce pendentif avec lequel j'ai l'impression de tisser d'ores et déjà un lien et pour lequel l'appel se fait de plus en plus évident.

Allez, je me lance : Je pose la question à la vendeuse qui me regarde en souriant. Il s'agit d'un Cristal de Lémurie enchâssé dans un pendentif reproduisant à l'identique un bijouViking servant aux druides et aux chamans pour la voyance et la communication avec les esprits (Une version portable de la boule de cristal en somme :-)). Pour ce qui est du Cristal de Lémurie, la ça se corse : 

Les Cristaux Lémuriens sont d’excellents outils de canalisation et de méditation. Les personnes qui doivent rencontrer les cristaux Lémuriens seront guidées et la rencontre entre l’être humain et le cristal sera évidente. Si les hautes consciences Lémuriennes les ont effectivement « plantés » afin d’ensemencer la Terre de leur puissance, alors ces cristaux doivent être maniés avec respect et précaution. Si vous ne sentez pas « l’appel » du cristal, cela signifie qu’il n’est pas pour vous, que vous n’êtes pas encore prêt à approcher sa puissance.
Il a été clairement établi que certaines pointes de cristaux lémuriens « laser » sont des outils à ne pas mettre entre toutes les mains. Les thérapeutes en soins énergétiques se doivent d’être bien conscients de cette puissance cristalline et du fonctionnement des cristaux lémuriens « laser » afin de les utiliser au mieux. Seul l’alignement et la pureté du cœur peuvent le leur permettre.

(Extrait de Aventurecéleste). Voila la seule explication que j'ai trouvée sur ce cristal (Sur ce site ou ailleurs, la même explication se trouve reprise, légèrement modifiée, mais pas d'autre info) qui corrobore ce que m'a dit la vendeuse. Je lui demande si je peux le prendre en main. 
Le bouleversement qui a accompagné le premier contact physique avec la pierre est difficilement descriptible. Mes mains sont devenues moites, mon cœur s'est mis à battre de plus en plus vite, de plus en plus fort. J'ai été pris d'une montée de chaleur insupportable et le chakra coeur qui s'est mis à s'ouvrir comme une fontaine. Un clairvoyant dans la salle à ce moment là aurait pu voir un spectacle magnifique, je pense. A partir de cet instant, il était inconcevable que je reparte sans Lui. Le lien qui semblait évident (Surtout pour Lui au début, je l'admets) venait de se reconnecter. J'avais l'impression indicible qu'il s'agissait d'une retrouvaille. Je repars donc avec (Au cas où ça n'était pas clair ^^).

Toute l'après midi, à la maison, j'ai été appelé par Lui (Je l'avais laissé sur mon bureau), fasciné ou obnubilé par sa présence : Il m'appelait dans une sorte de frémissement de Joie et d'Amour. La vendeuse m'avait prévenu de la puissance de cette pierre et je décide d'agir avec prudence. Ce n'est pas parce que je ne les utilise pas que je ne connais pas leur pouvoir. Ainsi je décide d'apprendre à Le connaître, de laisser le temps au temps, de ne rien précipiter, de ne rien demander, de laisser faire l'intuition et de Le laisser me montrer le chemin et l'étendu de son pouvoir que je pressens comme immense.

Dès le lendemain, je décide de Le prendre avec moi pour un soin. Je constaterai dès lors les prémices de ses capacités. Une connexion avec les mondes invisibles largement accrue. Un sentiment de paix et de protection qui dispense de tout autre rituel. L'agréable sentiment de sentir les présences draconiques à portée (La vendeuse m'avait prévenu de ça aussi). Une capacité à changer de température très vite et très fortement. Je ne sais pas encore ce que cela signifie mais je Le sentais me brûler la peau pendant que j'effectuais un passage d'âme (Mon premier, soit dit en passant). Enfin une hyper réactivité pour peu que je le laisse s'exprimer comme un pendule. Voila qui augure de sacrées expériences. 

Le soir même, je Le place sur ma table de nuit pour bénéficier de ses vibrations pendant mon sommeil : Wow. C'est tout ce que j'ai à dire. Des voyages incroyables, des songes, des contacts magiques et mes amis les dragons en quantité époustouflante. Il me tarde alors de faire une méditation avec Lui et le bon moment ne mettra pas longtemps avant de se présenter.

Je me mets en état méditatif, qui d'ailleurs se fait très rapidement et demande au Cristal de me montrer ce que je dois voir, ou de me dire ce que je dois entendre, bref, je me connecte à Lui. La poussée est immédiate, trop rapide, trop intense. Je n'ai pas le temps de mettre ma ceinture, je me retrouve face à un gigantesque palais de cristal bleuté transparent. J'ai l'impression d'être sous l'eau tant le silence est profond et tout est lent. Je perçois des présences lumineuses en grande quantité dans le palais mais aussi derrière moi. Je ne me retourne pas, je sais qu'elles sont là et elles m'invitent à avancer, prêtes à m'accompagner. J'ignore pourquoi, cela n'est pas mon genre de refuser un voyage mais c'est pourtant ce que j'ai fait. Je crois que c'est aller trop vite et que je n'ai eu que trop de respect pour les êtres de Lumière et pas assez pour moi. Je ne me suis pas senti à la hauteur de ceux qui m'invitaient. Je reviendrai leur ai-je promis. Je voulais essayer autre chose. Je place donc le Cristal sur mon troisième œil pour tester. Je n'ai pas pu le garder bien longtemps. Le chakra s'activait si fort et si rapidement que je frôlais la douleur, c'est tout mon être qui vibrait à la vitesse démente du 3e œil. Enfin, je Le laisse retomber au bout du pendentif, au niveau du chakra cœur et ai poursuivi ma méditation dans un état de paix intérieure intense et très agréable.

Voilà. Depuis, mes contacts avec les esprits invisibles sont plus intenses, plus nombreux. Je souhaitais partager cette expérience dans le but également, peut être, de trouver quelqu'un qui pourrait aussi me faire part d'une rencontre similaire.

Bien à Vous,
Spirituellement.

Aéronautes : Van Shafft

Aéronautes

Abarnadale Coffee


Cahier de Van Shafft
Rasgalor - 10/10/2217

" Un café. Double. Serré, sans sucre. " La même commande tous les matins depuis 11 ans, 8 mois et 12 jours. Mais je suis de ceux qui ne sur-estiment jamais les limites intellectuelles des intérimaires préposés au service de boissons.
Preuve affligeante ce matin encore de la perspicacité de ma prudence : Je suis obligé de répéter.
Je hais répéter.
Surtout quand la raison qui m’y force est une étudiante simplette et neurasthénique incapable d’enregistrer 6 mots d’affilés, sous prétexte que 6h40, c’est tôt. Question de point de vue ma petite, parole d’insomniaque. Les journées sont devenues plus courtes que les nuits, en ce qui me concerne. Et comme les journées ont des allures de nuits en ce moment, j’ai tendance à dériver dans le temps sans compas.
Les médocs n’y sont pour rien, ce serait plutôt les Aquanimbus qui nous gratifient de leur présence humide et moite. Loin d’être spécialiste en la matière mais je crois qu’ils se forment à cause de nous. La vapeur d’eau issue de notre respiration en stagnation est soumise à certaines conditions atmosphériques à une époque donnée de l’année et créé des masses informes de nuages tres épais, opaques et excessivement chargés en eau. Ca c’est la théorie. Seule la pratique compte et elle est nettement plus simple à intégrer : 10 minutes dehors et vous ne savez plus où vous êtes. Vous savez juste que vous êtes trempés jusqu’à la moelle.
Mon impèr dégouline à grosses gouttes sur le sol carrelé du café, aux motifs moins tape à l’œil que son nom : « Abarnadale Coffee ». Je crois qu’une douzaine d’années de plus ne suffiront pas à me faire respecter cette enseigne. William Alexander Abarnadale était un génie pour certains, un modèle pour les plus hypocrites et un sacré imposteur pour ceux qui ont un soupçon de bon sens. C’est le premier à avoir poussé son Aéronavire sur le Vent Sud jusque là, sans finir désintégré par les bourrasques ensablées ou éparpillé 14 000 mètres plus bas. On raconte aux enfants la partie Explorateur Air’O sur sa Carav’Air qui dépasse les limites du courage. Mais on omet, plus ou moins volontairement, de leur faire part de la partie commerciale qui s’est jouée et de la façon dont Abarnadale s’est considérablement enrichi en créant Rasgalor, un comptoir dédié aux échanges fructueux entre Falgern, la Capitale et le Vent Sud.
Enfin, affubler une succursale de Fast Drinks insipides du nom d’une célébrité morte depuis plus d’un siècle est d’une arrogance qui dépasse la raison. Et pour ce qui est de l’hommage, je ne sais pas qui en profite le plus. Le cadavre ou leur jus de pied ?


Extrait de "Aéronautes"
Inspiré par Altius
Soufflé par les nuages.

jeudi 17 mars 2016

Méditation de la Colombe

http://spiritonautes.blogspot.fr/

Méditation de la Colombe


Un instant de Paix


- Assis en Lotus ou tailleur. Une main sur chaque genou. Paumes vers le haut.

- Percevoir la présence d'une colombe (Selon Jésus. Akhénaton, Lui, utilisait la perception d'un Faucon), ailes déployées et tête vers le bas, à environ un mètre au dessus de la tête.

- La faire descendre lentement en soi par le sommet du crâne jusqu'au chakra cardiaque.

- Lorsqu'elle atteint le niveau du cœur, en rythme avec la respiration, sentir qu'elle ouvre puis ferme les ailes. Créer ainsi une cadence lente. A l’inspire, les ailes de déploient. A l’expire, elles se rétractent.

- Au bout d'une minute ou deux, percevoir les ailes de la colombe qui grandissent jusqu'à se faufiler dans nos bras puis dans nos mains tandis que notre cage thoracique se perçoit progressivement tel un soleil.

- Joindre les mains au centre de la poitrine.

- Laisser le soleil de notre cage thoracique descendre lentement jusqu'à la base de notre corps en l'accompagnant des mains jointes.

- Opérer le mouvement inverse : faire remonter ce soleil jusqu'au creux de la poitrine en l'accompagnant des mains jointes.

- Ressentir à nouveau ce soleil comme une colombe aux ailes qui se déploient puis se referment au rythme de notre respiration.

- Sur une longue et lente inspiration, laisser monter puis libérer la colombe en haut de notre corps. 

Vivre enfin son envol au dessus de notre crâne.



Tiré de Les Enseignements premiers du Christ, de Daniel Meurois

mercredi 16 mars 2016

Aéronautes : Bénédycte


Aéronautes

Poésie Céleste


Cahier de Benedycte
La Capitale - 07/10/2217


Scriptographie nébuleuse, lac opaque de hiéroglyphes enneigés qui s’effilochent, se tordent, se mutent. 
La narration céleste et ses mystères. 
L’ana-ration se leste et ses amis se terrent. 
Visions mystiques troposphériques dans leur palais de pastels. Cumulo Stradivarius aux symphonies cristallisées, comme une boîte à musique muette qui fait défiler des mélodies dans ma tête. 
Laïus noctulescents et les contes astronomiques des cirrus. 

Oh vos silences sont poèmes pour les oreilles initiées. Vos danses immobiles, des fresques convectives qui tissent l’étoffe des cieux dans une mouvance de grâce sub-stratosphèrique. Dernier chapitre artistique de la couche de zone, préambule au grand saut cosmique. Ultimes souvenirs de la Terre. 
Du Morse. 
Splendeur incompréhensible. 
J’avoue parfois être cumulo-confucius, les pensées dans le brouillard face à l’immensité de votre richesse. 
Ma plume tremble. 
Mes lèvres tressaillent. 
Je distingue les étoiles orangées du soleil crépusculaire à travers le prisme de mes larmes, quelques secondes immobiles au coin de mes paupières avant de les sentir couler sur mes joues. 
Je vous les offre, Maîtres Nimbus, Seigneurs Stratus en souhaitant qu’elles se mêlent à l’infinité de celles dont vous êtes faits. 
Ainsi les pleurs d’amour font les plus beaux tableaux aériens. 
Car oui, 
je vous aime, 
Dieux azurés. 
Il n’y a que l’amour qui peut m’entrainer, seule, hors des courants surveillés, avec mon aérocycle sur les chemins offi-cieux de la beauté. Plus qu’un amour, une fascination, une adulation. 
Je dois rentrer. Mes parents doivent déjà s’inquiéter. 
Je reviendrai demain.



Extrait de "Aéronautes"
Inspiré par Altius
Soufflé par les nuages.

Le Chemin de la Vie


Le Chemin de la Vie


Puisque la Vie est un chemin que l'on trace,
Puisque rien ne sert de revenir en arrière,
Pour que mes pas, même le temps ne les efface,
J'avance l'esprit libre et le cœur téméraire.

Alors, j'aperçois vite d'autres sentiers:
L’expérience , la Joie, l'Amour et l'Amitié.
Et des gens qui l'empruntent pour rejoindre mon chemin.
L'union fait la force et ensemble, on ne fait qu'un.

Et mon chemin devient route.
Tortueux, sinueux, parfois dangereux,
Les rochers de bonheur écrasent les cailloux de doute
Et je veux continuer, plus loin que ne peuvent voir mes yeux.

Las de marcher, trop pressé d'arriver,
Je me mets à courir et manque de trébucher.
Mais les autres sont là et savent me retenir.
Ils me prennent par le bras et l'on saute vers l'avenir.

Et ma route devient Pont.
Plus haut, plus fort, presque intouchable,
Survolant les rivières d'angoisses infranchissables.
Quelque chose de précis se dessine à l'horizon.

Les autres dévient un peu mais ils sont toujours là.
Quelqu'un me tient la main et guide à présent mes pas.
C'est maintenant avec elle que je veux avancer
Et nous donnons naissance à une petite allée.

Et mon pont devient Voie,
Voie de la Raison, de la Sagesse et du Partage.
Inutile de courir, maintenant, savourons chaque pas.
Mais la voie est trop droite, prenons quelques virages.

A l'aventure de tournants parfois incertains,
Alimentant toujours le mystère du lendemain,
Bien vite, l'allée devient route.
Elle est, à nos yeux, la plus belle de toutes.

Et ma voie devient Passerelle.
Passerelle vers l'ultime horizon.
Jamais la marche n'aura été si belle
Que celle menant au delà des questions.

Chaque pierre qui la compose n'est autre qu'un souvenir.
C'est alors, qu'avançant, je me mets à sourire,
Curieux de savoir quel chemin sera derrière,
J'y marcherai l'esprit libre et le cœur téméraire.




Poème écrit il y a longtemps,
Pour celle qui est aujourd'hui ma femme,
Ma Muse, le phare de mon âme,
Et la mère de mes enfants.

dimanche 28 février 2016

Les Mondes Invisibles


Voilà une vidéo magnifique d'une interview avec Yann Lipnick, Géo-biologue et bio énergéticien. Un homme qui communique avec les Esprits de la Nature et autres entités des mondes subtils. Sa façon simple et humble d'aborder ces sujets les rend tout à fait accessibles pour les plus profanes et très clairs pour les explorateurs des mondes invisibles en quête d'explications.
A voir avec plaisir.

lundi 22 février 2016

Aéronautes : Garrick



Aéronautes

Le Dieu Nuage


Cahier de Garrick.
Falgern - 10/10/2217

L’odeur est infecte. Mélange de bière chaude, d’urine séchée et d’huile rance. Jamais trouvé de latrines qui sentaient le jasmin, mais y’a des limites. Dans un fracas métallique, l’eau parvient péniblement à la sortie d’un robinet qui devait être propre, jadis, ou pas. Un mince filet d’eau tiède et grisâtre suffit à rincer mes mains, mais je vais devoir garder mes ongles en noir et blanc encore un peu plus longtemps , faut croire. Je lance un regard insistant au miroir brisé, devant moi. Des semaines que j’ai pas vu mon reflet, peut-être des mois même, je sais pas bien. Et comment je suis censé apercevoir un bout de moi dans ce puzzle ? Même pas un coin suffisamment épargné pour voir ma tronche en entier. Bah, pour ce qu’il y a à voir, derrière cette barbe hirsute et la crasse durcie par les tempêtes de sable. C’est plus des rides, c’est des stries tracées au canif qui taillent grossièrement une ébauche de ce qui devait être ma gueule. Heureusement, mes yeux causent toujours. Je crois même qu’ils ont pris un peu d’éclat, une lueur de sagesse p’tet’ bien, va savoir. Les reflets de l’âme, qu’on dit, hein ? A moins que ce soit le rhum frelaté de ce taudis qui commence à me tambouriner les tempes.
Je pousse la porte d’un coup d’épaule. Je retourne dans la foule. Enfin la foule, je me comprends. Pour un type parti en vadrouille depuis des mois avec pour seule compagnie son capitaine de bordée, marié à sa flasque d’eau de vie maison et sa cartosphère jaunie par le temps, dix paumés dans un bar dont 4 qui roupillent le nez dans leur pinte, ça fait foule. Il fait sombre ici. On distinguerait mieux un chat noir dans une cave qu’une Cadillac rose flambant neuve dans ce trou à rat, j’promets. Enfin y’a pas mieux à espérer dans un relais du Vent Sud à cette saison. C’est déjà beau qu’ils aient autre chose que de l’alcool de fumier à nous servir. Puis je dis pas non à une pause. J’ai passé tellement de temps dans les airs que j’ai l’impression de tanguer sur un nuage en permanence.
Le capitaine est toujours avec Franz. J’aime pas ce type. C’est pas dû à ses cheveux gras et ses costards rétro façon Al Capone du 23e siècle. Pas dû non plus à sa façon mollasse de te serrer la main, qu’on dirait un mollusque qui te file entre les doigts. C’est un marchand pour la seule raison qu’on n’a pas le droit de coller « entourloupeur » sur les licences de travail. Derrière le piano qui lui sert de dentier, y’a pas un mot qui respire pas le calcul, la malhonnêteté. Même quand il te dit bonjour, t’as l’impression de te faire voler des mots, si tu lui réponds. Mais je sais bien pourquoi le capitaine traite encore avec lui. Y’a plus grand monde qui cherche des transporteurs assez fêlés pour prendre le Vent Sud pour pas trop cher et qu’ont pas peur de manger du sable. Juste ceux qui veulent pas passer par la Post’Air, quoi. Enfin c’est toujours du boulot.
Le temps change dehors. Je vais jeter un œil à la fenêtre.
Pas étonnant qu’on n’y voit que dalle, encore un de ses foutus Alto-Mammatus qui prends la moitié du ciel à lui tout seul. Ces nuages là, vaut mieux pas les prendre en plein vol, j’promets. On dirait du coton humide, un peu laiteux, parfois on jurerait qu’ils sont solides. Ces trucs font la taille d’une planète et te retournent un Aéronavire au moindre coup de barre de travers. Des poussées de vents circulaires qui finissent en rafales à 300 dans les hélices à contresens. Bah, elles tiennent pas le choc tu penses, pis l’équipage non plus. On les appelle les Titans.

« Il va pas faire bon prendre le vent, hein ? »

J’ai un sursaut à l’intérieur, trop fatigué pour le laisser sortir. J’avais pas vu le petit vieux un peu à ma gauche, les yeux vitreux collés aux carreaux. Il est apparu d’un coup. J’aurais dû le repérer à l’odeur pourtant, pas discret à ce niveau là.

« C’est la saison. Il en arrive tous les 2 jours en ce moment. Et ils soufflent dur. Le ponton d’aérage de Falgern a pas tenu le choc, pas plus tard qu’il y a une semaine, on la retrouvé en miettes 8000 mètres en contrebas. »

Il me parle sans lâcher le ciel des yeux, et rien qu’à la façon qu’il a de le regarder, on voit qu’il sait de quoi il cause, l’ancien. Puis il se tourne vers moi en essuyant ses lunettes dans sa chemise à carreaux rouges et noirs.

« Aéronaute ? »

Il a l’air sympa. Je crois même qu’il me sourit. Pas facile à voir dans le bourbier des plis de son visage.

« Ouaip » que je lui réponds, peux pas faire mieux.

Il remet ses lunettes et me dévisage comme pour jauger s’il peut me faire confiance. Ce regard qu’on jette pour déceler une faille chez l’autre avant de lui lâcher un secret bien lourd. Il me fait un sourire en coin et retourne zieuter le ciel en pointant du doigt l’extrémité la plus haute du Titan. Je reste fixé sur lui quelques secondes puis il me lance un regard de travers.

« Je te montre un truc, ptit gars. C’est pas mon doigt qu’il faut regarder. »

J’me sens un peu con alors je me racle la gorge vite fait puis je m’y mets. Je suis des yeux la ligne qui part de son doigt et j’arrive au sommet du Mammatus. Au début, je suis pas sûr, mais en plissant les mirettes, je distingue clairement une forme tout en haut qui se détache de l’ensemble. On dirait la silhouette nuageuse d’un type, torse poil, baraqué, dans le genre forgeron de la mythologie, ou je sais pas quoi. Le type doit être franchement balèze en taille, parce que même sur un Titan, il a pas l’air ridicule. Si c’est pas un foutu géant.  Pour ainsi dire, le nuage a carrément l’air plus petit, maintenant, j’promets.  J’arrive pas à décoller mes yeux, c’est quoi ce machin ? J’ai l’air d’un gamin qui voit le ciel pour la première fois.

« T’avais jamais vu ça hein ? ».

Je me retourne vers le vieux, qui me regarde, l’air amusé. Ca se voit bien à ma tronche que j’y comprends rien. Pourtant il a l’air sérieux, dans ses yeux. Ce qui le fait marrer c’est ma gueule, c’est pas ce type en haut du Titan.

« C’est un Dieu, gamin ».

Il me sort ça, comme ca. Droit dans ses godasses. Un Dieu. Une seconde, ça m’a traversé qu’il me prenait pour un con, mais la seconde d’après, je sais pas pourquoi, j’ai su que c’était pas des cracks. J’ai le pif pour ça. Faut que je revoie ça. L’instant d’après, je parcours le nuage des yeux pour retrouver le géant qui conduit des Mammatus. Le capitaine va pas s’en remettre quand je lui aurai montré ça. Et quand on parle du loup.

« Ho ! Garrick ! »

Sa voix me fait tourner la tête illico, vieux réflexe du pont, j’imagine. Je suis moins surpris de le trouver planté au milieu du bar, devant moi, déjà en tenue que de m’apercevoir que le vieux a disparu du champ de vision plus vite qu’une plume dans une rafale.

« Ramène toi, on prend le vent »

« Cap’taine, faut venir voir ça, j’promets. »

 Je me démonte pas, je sais que le boss est pas du genre prière ou vieux barbu, mais ça vaut le coup de lui montrer un truc pareil. Il grogne un peu, normal, mais il m’aime bien alors il rapplique à la fenêtre et inspecte. Je guette sa réaction. Après un rapide coup d’œil au ciel, il me lance, pas surpris.

« Quoi ? Un titan ? Bah on en a vu d’autres ! »

« Non, au dessus, Cap’taine ! »

Je me rapproche et lui montre du doigt. Mais je lui montre rien d’autre que du ciel à perte de vue au dessus du nuage. Plus de Dieu géant, de forgeron divin qui conduit. Comment un machin pareil a disparu ? J’ai pas l’air malin.

« Ouais, c’est le ciel Garrick. Ca t’a pas fait du bien la bière, on dirait. Remets toi presto, on a du taf. On vole jusqu’à Rasgalor. »

Sur ce, il met son béret, me colle une tape amicale sur l’épaule et file fissa vers la sortie du rade. Je reste une seconde devant la vitre, des fois que ca revienne. Rien, ni Dieu, ni vieux. L’a p’tet raison le boss. Je ferais mieux de boire de l’eau quand on s’arrête dans les relais. Je remets mon par-dessus en cuir sableux, sors du bar et jette un dernier coup d’œil au Titan. J’ai pas rêvé ce que j’ai vu, j’promets.


Extrait de "Aéronautes"
Inspiré par Altius
Soufflé par les Nuages.

samedi 20 février 2016

De Facétieux Farfadets

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De Facétieux Farfadets


Une rencontre éthérique



Il y a environ un mois, je reçois un appel de ma mère qui me demande si je peux l'accompagner à un rendez vous un peu spécial avec une amie à elle, victime de phénomènes "étranges" sur son lieu d'habitation. Des objets tombent, bougent ou bien font beaucoup de bruits. Ça n'est pas la première fois que nous collaborons sur des cas un peu spéciaux où le concert d'une médium et d'un énergéticien peut s'avérer utile et efficace. Ravi et stimulé par la perspective d'une nouvelle aventure mystérieuse, je ne tarde pas à me rendre sur place. Pas facile de faire taire le mental qui s'en donne à cœur joie : "Des objets qui bougent tout seul ? C'est un défunt qui hante les lieux ! Un esprit malin, du bas astral !" et patati et patata. En plus, on apprendra que la maison a été construite sur un ancien marais. Je maintiens malgré tout une position neutre, ne sachant, en réalité, pas à quoi m'attendre et ouvert à tout ressenti. J'espère juste ne pas tomber sur Amityville (Je m'y prépare quand même).

Ni Amityville, ni Disneyland.


Notre arrivée nous met dans le ton rapidement. Dès l'entrée dans la maison, chaleureusement accueilli par la propriétaire des lieux, une sensation de sombre pesanteur s'abat sur moi. Tristesse, lourdeur, un poids sur le cœur. Effectivement il y a "quelque chose" ici, à commencer par un taux vibratoire très bas. Nous échangeons un moment, visitons les lieux. Au fur et à mesure, la température baisse et le froid se fait ressentir. L'habitante décide d'allumer le poêle, mais impossible. Le brasier ne part pas, chose apparemment inhabituelle. Lors de la visite, j'ai une odeur assez présente de brûlé et ma mère reçoit un message, d'un être qui ne décline pas son identité : "Craque une allumette, craque une allumette". Aucune présence particulièrement localisée mais des déplacements d'énergie un peu partout qui attirent mon attention une fraction de seconde et disparaissent. Je décide de faire un nettoyage global de l'énergie de la maison, de chaque pièce et de remonter le taux vibratoire.

Des "Boules-pensées"


Au fur et à mesure de mon nettoyage, je constate un phénomène jusqu'à présent inconnu (pour moi, tout du moins). Je perçois des boules de la taille d'un ballon de hand-ball, qui flottent et stagnent à hauteur de visage et faites d'une énergie dense, presque matérielle. Il y en a une bonne dizaine dans la maison, un peu partout. Je m'en approche pour comprendre leur constitution et à leur contact, ressens une peine et une lourdeur de cœur accompagnées d'une neurasthénie brutale. Ce sont comme des formes pensées, alimentées de tristesse et en forme de sphères. Elles sont suspendues comme des boules à un sapin et il me faut les dégager moi même. Je sens qu'on respire déjà mieux dans cette maison mais il manque un élément important : La remontée du Taux Vibratoire.

Un Pendule qui tourne...au ridicule


Je calcule le taux vibratoire à l'aide de mon pendule, après avoir "balancé la sauce" pour remonter l'ensemble. Je sens que la technique a fonctionné mais, je suis comme tout le monde, j'aime m'appuyer sur des chiffres. Au moment de laisser la radiesthésie faire son oeuvre, je constate que, non seulement je n'aurai pas le moindre chiffre digne de ce nom, mais le pendule fait carrément des écarts et des mouvements qui défient même les règles élémentaires de Newton. Tourne dans un sens, puis dans l'autre, arrête toi net, repars dans l'autre sens, fais des vagues, des zig zags, c'est insensé, je ne peux que sourire et justement ! Je réalise qu'il n'y a pas eu le moindre sentiment de malveillance depuis notre arrivée et même, quelque chose de plutôt joyeux s'installe autour de moi au fur et à mesure. J'abandonne l'idée du pendule et décide de faire un rapide scan énergétique de notre hôte.

Une joyeuse révélation


Lors de mon scan, j'entends en clair audience : "Pas touche, c'est notre protégée" dans ces termes exacts. Sans méchanceté ni menace mais à la façon d'un enfant qui joue à l'autoritaire, au cas où ça marcherait :-)). Mon intuition se confirme au moment même où je sens que quelqu'un me caresse les cheveux. Ça ne peut être que des élémentaux. Je hasarde donc l'hypothèse à voix haute, ne sachant quelle sera la réaction. Ma mère me regarde alors, les yeux grand ouverts : "On m'a dit Farfadets". Pourquoi son étonnement ? Parce qu’elle n'y croyait pas ! Elle n'était même pas sur de connaître ce mot. Nous connaissons désormais l'identité de nos accompagnateurs. Le pourquoi de leur présence nous sera également révélé et ils ne cesseront de jouer les farceurs à nos côtés le restant de la séance, allant même jusqu'à m'imiter dans les gestes, non sans humour et à se poser sur nos épaules.

De fervents défenseurs des Végétaux


Leur présence était dû, en grande partie au manque de considération et de soin apporté au jardin et aux fleurs de la maison. Artiste floral, la propriétaire travaillait les fleurs mortes en confectionnant de beaux bouquets, mais morts. Ils semblaient donc être la et faire leurs farces pour rappeler aux habitants du lieu qu'ils doivent prendre soin de la terre et du monde végétal. Une gentille présence, tout compte fait et dans un noble but, mais pouvant s'avérer troublant quand on ne sait pas de quoi il s'agit.

A mon retour chez moi, j'ai consulté ma référence en matière d'Êtres Élémentaires : Le Grand Livre des Esprits de la Nature, de Richard Ely. Voila une synthèse de la description des Farfadets, ou Follets :

Pas plus haut que 50cm - le visage fripé, le teint brunâtre - vêtu de haillons ou le corps recouvert de poils - aime les endroits qui lui rappellent ses terriers d'antan - adore les gâteaux de miel, le pain d'épice et le bon lait chaud.
Le farfadet aime demeurer près de la maison et aide volontiers à piller le potager. Il apprécie les plantes jouant avec le vent, comme les graminées, roseaux, pennisetum, grandes fétuques ou miscanthus. Gourmand, les petits fruitiers l'attirent volontiers. Le follet naît parfois de la décomposition de plantes et l'on peut l'apercevoir sous sa forme enflammée dans les zones marécageuses.
Au fil du temps, les contrées sauvages s'amenuisant, le farfadet s'est adapté et s'est rapproché de la maison. Il est bien connu pour ses méfaits, ses espiègleries, ses loyaux services ou encore ses trésors tant recherchés.
Comme de nombreux lutins, il a le don des métamorphoses et apparaîtra tantôt sous la forme d'un coq à la belle crête rouge, tantôt sous celle d'un lièvre ou d'une chèvre blanche. Et nombreux sont ceux l'ayant aperçu sous sa forme de flammèche allant de-ci de-là, prêt à roussir quelque peu les sourcils des gens trop curieux !
Les follets sont de précieux alliés, très pointilleux quant au comportement des hommes à leur égard et envers la nature en général. Ce qui en fait de bons petits esprits vengeurs quand il faut nous rappeler à l'ordre.(...)

De troublantes similitudes avec notre expérience, qui expliquent l'odeur de brûlé, le message de ma mère avec les allumettes, le rapport avec les fleurs mortes, le marais. Mais quelle belle rencontre. Alors si vous ne souhaitez pas subir les farces parfois aussi surprenantes qu'effrayantes de ces petits êtres drôles et pleins de joie, prenez soin de vos plantes et... laissez une petite part de pain d’épice dans un coin ;-)

A vous de jouer !

dimanche 14 février 2016

Intégration de l'Ombre

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Message de l'Archange Michel


La compréhension et l'intégration de toutes les émotions soi-disant négatives font partie de votre travail et de votre connaissance de l'Ombre.
Comme je l'ai déjà mentionné, l'ombre n'est rien de plus que l'opposé de la lumière. C'est tout simplement l'outil utilisé par le Divin - et donc votre outil, un moyen pour Dieu de s'exprimer sur le plan physique ou monde manifesté. 
Je ne dis pas que vous devez garder ces sentiments, mais reconnaître le coté positif de toute situation. Si vous comprenez et consentez à voir et ressentir les aspects constructifs de vos drames et échecs (ressentis comme tels), si vous bénissez toute leçon nouvelle, tout ennemi comme votre maître, si vous pouvez construire sur la base de l'amour et de la compassion, l'ombre considérée comme un adversaire disparaît et devient votre amie. Vous avez accompli la transmutation alchimique et les codes de votre ADN sont en train de changer. 
La mise en pratique quotidienne, dans cet esprit, cette façon de penser vous conduira à l'état de Maître, d'Avatar et de Dieu.

Soyez immensément bénis
Mon cœur d'borde d'amour
et de compassion pour vous
Je suis un avec vous
JE SUIS L'ARCHANGE MICHEL


(Manifestation - Michael El Nour)

lundi 8 février 2016

Loup Blanc, mon Animal Totem

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Rencontre avec mon Animal Totem

Loup Blanc, guide moi.


Tout d'abord, qu'est ce qu'un Animal Totem, ou Animal de Pouvoir : De nombreux sites en parlent, je me contenterai donc de recopier la définition que j'estime la plus proche de la réalité.


Un animal totem se caractérise par un lien très personnel avec l’individu auquel il est associé. Vous pouvez avoir un ou plusieurs animaux totem tout au long de votre vie, durant une phase spécifique de votre vie, ou lors d’occasions particulières. Un totem tend à symboliser un groupe ou l’identité d’une personne. En tant que tel, un animal totem est l’équivalent d’un guide ou animal protecteur.

Votre animal totem représente souvent des qualités et des attributs que vous pouvez voir en vous-même. Il est instructif de connaître les habitudes et les caractéristiques de votre totem et de voir comment ces traits se reflètent dans votre propre vie ou personnalité.

(Extrait du site : http://www.animal-totem.fr/)


Le récit de ma rencontre :


J'évolue dans un état de rêve semi éveillé, que notre belle langue française pourra qualifier de "Songe". C'est donc un voyage dans les sphères spirituelles qui m'est proposé.

Je suis face à un grand manoir, au style anglais, au jardin très bien entretenu. Je sais que je dois entrer dans ce manoir car ma mère (Médium) m'a demandé de m'y rendre afin d'étudier un cas d'esprit "malveillant" qui hanterait les lieux. J'avance donc dans le jardin superbe, monte les marches de l'immense escalier et entre par la grande porte, entrouverte. Il règne, effectivement, je le sens puissamment, une présence agitée bien que non agressive, à priori. Je reste dans la première pièce, une salle à manger avec une table démesurée où les couverts sont toujours présents d'un repas fraîchement terminé. Mais je suis seul dans la bâtisse, du moins avec l'esprit en question. Soudainement, un frisson violent et désagréable remonte le long de ma colonne vertébrale, accompagné d'une forte poussé sur mon dos. La présence est juste derrière moi, et, j'en ai l'intuition, elle tente de prendre possession de mon corps. Sans peur, mais remis de l'effet de surprise, je ne tarde pas à faire entendre ma volonté : "NON !" Impose-je fermement en dégageant une salve d'énergie autour de moi qui suffit à repousser l'assaillant. "Pas de ça, sans ma permission !". Je suis ferme mais ne fais preuve d'aucune colère ou agressivité. J'ai, depuis longtemps, appris à faire entendre ma volonté et à conserver mon intégrité dans des sphères ou la seule Loi est parfois celle de celui qui fait preuve de la plus grande force mentale. Je repousse donc l'intrusion mais reste ouvert au dialogue. L'esprit, en colère de n'avoir pu mener à bien son "attaque", casse quelques objets entreposés sur un meuble pour manifester sa frustration et retente de m'incorporer. Mais cette fois ci, malgré la même sensation désagréable, j'entends ma voix intérieure, mon âme, m'intimer de lâcher prise et de me laisser "posséder". Je cesse toute résistance, confiant que rien en peut m'arriver et laisse la présence "chausser" mon corps. Tres étrange sensation. L'incorporation se fait rapidement, accompagné d'un pétillement tres fort, comme des "fourmis", sur l'ensemble de mon corps.
Je suis alors brutalement propulsé en pleine forêt, en pleine nuit, fortement éclairée par une pleine lune splendide. Je cours à une vitesse stupéfiante, je vois tout, j'entends tout, je ressens tout, je me sens fort, en confiance. Mais ça n'est pas mon corps. L'enveloppe est différente. Je fais une pause. Je me vois comme je suis mais je sais que je suis perçu différemment par ce qui m'entoure. Une meute de chiens enragés, du style bâtards de rues me tombent dessus et m'agressent. Je me mets dans une rage contrôlée mais d'une puissance affolante et terrasse mes assaillants qui fuient sans demander leur reste. Tout cela s'est fait sans vrai contrôle de ma conscience. J'habite un autre corps, un corps animal et je suis spectateur bien que totalement conscient.
La course effrénée reprends à travers les bois illuminés d'une sombre clarté. Je ne sens aucune fatigue, je suis le maître de ces bois et je les traverse avec une agilité défiant jusqu'aux lois de la physique. J'arrive près d'une maison dans laquelle je rentre en bondissant. Je fais irruption dans la cuisine où un couple d'amis se disputent, sans violence mais l'énergie négative est palpable. Ils ne me voient pas. Après avoir été témoin de leur échange, je quitte l'enveloppe qui m'avait porté jusque là et reprends ma forme physique humaine et alors je le vois, majestueux, rayonnant : Le Loup Blanc. Mes amis me voient également mais je n'ai d'yeux que pour cette créature divine. Alors que ma pensée est focalisée sur lui, je sens que l'invitation à reprendre place dans son enveloppe est toujours présente. Je l'intègre aussitôt le désir formulé. Il n'est pas dissocié de moi, nous partageons la même conscience et pouvons fusionner selon notre bon vouloir. La confiance est à présent instaurée. Il est à noter que lorsque je me déplace dans son enveloppe, je me vois toujours en humain marchant "à quatre pattes", mais je sais que l'on me voit comme ce majestueux Loup Blanc et je bénéficie de toutes ses facultés physiques et psychiques.


Signification du Loup Blanc, comme Animal Totem : (Toujours extrait de animal-totem.fr et de Ni Ombre Ni Lumière ) :


Celui qui est suivi par un loup est un chef, il est charismatique et ne peut réellement rayonné que lorsqu’il accepte l’idée que sa place est devant, en tête de la meute, cette personne est un leader qui ne peut être heureuse si elle ne trouve pas un moyen de diriger. Les personnes qui sont accompagnées par un loup bénéficient de la Force du Soleil et de son rayonnement, elles sont faites pour entreprendre et réussir. Elles doivent pour cela accepter qui elles sont, ce qu’elles aiment, ce dans quoi elles sont faites pour briller. Cela fait, leur charisme se développe en même temps que leur confiance en elles et plus rien ne peut les arrêter pourvu qu’elles sachent faire preuve de sagesse. Les loups sont des leaders qui n’ont pas l’habitude de se laisser dicter leur conduite ou leur façon de vivre. Ils imposent leur vision, leur rythme, ils se sentent libres et démontrent tout en sachant faire preuve de respect qu’il n’est pas nécessaire d’attacher pour être aimé.
Il sont fidèles en amitié, en Amour seulement s’ils reconnaissent leur égal spirituel en l’autre et ils ont besoin de stimulation, de défi pour pouvoir avancer. Ils ne supportent pas les contraintes d’une vie routinière et sans challenge, il leur faut sans cesse viser plus haut. Ils sont très ambitieux et ont généralement les moyens de leurs ambitions.
Facile à vivre si leur totem secondaire n’est pas à l’opposé du principal, ils sont souvent difficiles à cerner totalement et aiment conserver une part privé de leur immense jardin, un coin secret dans lequel ils se ressourcent et n’invitent que très rarement du monde.
Attirantes, les personnes qui ont un loup pour totem sont pourtant sélectives dans le choix de leurs proches. Elles peuvent avoir beaucoup de connaissances, il est rare qu’elles aient énormément d’amis.
Sur Terre les loups vivent en meute, celui qui est accompagné par des loups se montre attentionné avec ceux qu’il aime, il pourrait leur donner la Terre entière ou aller décrocher la lune s’il le fallait. Mais il ne faut pas le décevoir, il ne sait pas pardonner et plus il aime, moins il pardonne. Il ne sait pas pardonner, il peut seulement accepter de ne plus détester mais une fois trahi, il n’oublie pas et refuse de continuer, il arrête net la relation. Il peut donner beaucoup, tant qu’il n’est pas déçu. Et il y a une chose, celui qui est accompagné par le loup est souvent fort spirituellement.
De la même manière, celui qui est accompagné par un loup sait repérer les menteurs. Il sait repérer ceux qui trichent et surtout, il repère les trahisons.
Plus celui qui est accompagné par un loup a un niveau spirituel élevé, plus il est seul sur le plan affectif car il a du mal à trouver la ou les relations qui pourraient satisfaire son coeur et son besoin de Vérité. Par contre, dès lors qu’il comprend dans quel domaine il peut exceller, il ne rencontre plus le moindre problème sur le plan matériel.

Egalement,

L’animal totem loup est un des représentants les plus remarquables du monde fascinant où nature et spiritualité se rejoignent. Le pouvoir du loup fait référence à l’instinct, l’intelligence, l’appétit de liberté et l’importance des liens sociaux. Dans son ombre, cet animal totem peut aussi symboliser la peur, parfois excessive, de se sentir menacé et le manque de confiance dans votre milieu de vie. Quand le loup se présente à vous comme totem, prêtez attention à ce que votre intuition essaie de vous communiquer.


Conclusion :



Il est à noter, que 2 jours après, l'amie en question m'annonce que le soir où j'ai fait ce rêve, ils se sont disputés avec son mari, également un très bon ami à moi. Prémonition ? Intuition ? Le Loup m'a guidé vers mon intuition. Alors si vous en croisez un sur le sentier de vos songes, n'hésitez pas, suivez le et écoutez.

dimanche 7 février 2016

L'Oubli

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L'Oubli

Qui avez Vous été ? Qui êtes Vous ?


Ce Problème touche en particulier les âmes anciennes. Dans leur costume humain, ces individus traînent un subconscient farci des impressions et émotions les plus diverses et souvent les plus pénibles. Souvent, ces individus aux dons extraordinaires ont complètement oublié qui ils sont, leur origine, leur mission, et vivent empêtrés dans la toile qu'ils ont construite au fil des siècles. Le costume qu'ils ont accepté de porter, comme un uniforme de travail ou un déguisement amusant, est devenu leur réalité. Ils confondent les plans. Leurs coéquipiers leur sont alors envoyés en équipes de secours pour ranimer leur esprit et les différentes couches de leur mémoire. Des messages leur sont transmis par leur âme ou leurs extensions, s'ils ne sont pas aussi perdus. Il faudra généralement des traumatismes ou des situations extrêmes pour les réveiller et les ramener à une pleine conscience de leur être et leur travail véritable dans le dédale qu'ils ont créé.

Quel est l'avantage, l'aspect positif d'être conscient de votre HISTOIRE ?


- Tout d'abord, vous n'êtes pas seul. Que vous le sachiez ou non, vous faites partie d'une immense famille spirituelle, dont la vie et les intérêts sont liés aux vôtres. Il vous suffit de les chercher ou du moins de les appeler télépathiquement et vous les rencontrerez.

- Vous avez un but dans l'existence dont le souvenir donnera du piquant et un sens profond à votre vie. Vous aurez plaisir à vous remémorer votre histoire, à retrouver les personnages de votre équipe, à les aider à jouer leur rôle. Vous n'aurez plus besoin de prendre au sérieux les petits problèmes de l'existence puisqu'ils auront perdu leur importance. Il sera aussi beaucoup plus aisé d'effectuer en paix et avec humour les gestes de la routine quotidienne, sachant qu'ils ne sont qu'un jeu ou une carapace sous laquelle se cache une perle de prix.

- Vous serez convaincu de votre réussite. Il est beaucoup plus facile de croire en soi et de gagner la bataille lorsque l'on sait qu'on la mène avec un groupe d'extra-terrestres originaires des Pléiades, une équipe aux ordres d'Arcturius ou un groupe de grands prêtres au patronyme prestigieux de Melchisédech.


Archange Michel
(Manifestation - Michael El Nour)

mercredi 27 janvier 2016

Le chemin de l'Initiation

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La Connaissance et l'Initiation


Se mouvoir sur le chemin de la Connaissance et de l'Initiation est avant tout un état d'esprit. Que la décision ait été prise consciemment ou non, vous savez, au fond de vous même que votre vie ne peut en aucun cas être limitée à la survie ou aux plaisirs de l'existence, à l'acquisition de biens matériels ou aux relations superficielles avec autrui. La but indubitable de la vie est de découvrir la réalité, non pas telle qu'elle nous apparaît au travers du filtre des 5 sens, mais dans sa totalité.
Quelque part dans le temps, vous avez senti le besoin et pris l'engagement de consacrer votre moi véritable, votre substance, à l'évolution, l'illumination et réintégration de votre être dans le Tout.
Si vous vous êtes incarné dans ce but, vous n'avez aucun doute du but de votre existence. Mais le voile humain de l'illusion est parfois trop lourd. Les conditions de vie, la famille dans laquelle vous avez décidé de vous incarner vous ont éloigné du but pendant une partie de votre vie.
Alors, votre Maître intérieur essaie de se manifester, de se faire entendre, de toutes les manières possibles. Il vous demande de vous souvenir de votre véritable identité, des raisons exactes de votre incarnation. Votre Maître vous incite à vous remémorer votre Nature Divine afin de vous offrir l'opportunité de retrouver votre état originel, divin.
Si vous n'entendez pas les messages subtils de votre Maître, il est fort possible que ce dernier passe au stade suivant, vous mette dans des situations difficiles ou face à des personnages qui ne sont que des "souvenirs" ou des gâchettes appelées à faire réagir votre inconscient. Enfin, si vous ne répondez toujours pas aux appels du Maître, vous vous trouverez vraisemblablement dans des circonstances délicates, voire impossibles, jusqu'au jour où vos oreilles et votre esprit s'ouvriront.
En fait, le jour où finalement vous entendez l'appel, une prise de conscience s'opère en vous. C'est le point de départ de la Quête, une ouverture, un clin d’œil sur l'infini, un parfum suffisamment évocateur pour vous donner la force de continuer.
Il est alors important que vous preniez la décision de vous consacrer à votre réintégration spirituelle et que vos actions reflètent vos aspirations. Les directions à prendre, les endroits où aller, les livres à lire vous seront alors naturellement présentés. Il n’existe pas de miracles ou de coïncidences à proprement parler.
Votre Moi Supérieur provoque les situations, fait tomber les livres des étagères ou vous envoie les personnages qui peuvent vous faire évoluer ou changer votre vie. Prenez donc l'habitude de vous ouvrir aux soi-disant hasards de l'existence en les considérant comme le résultat de l'interaction de votre âme, ange gardien, école spirituelle, etc...


Je Suis Celui Qui Suis
(Archange Michael par Michael El Nour)

vendredi 22 janvier 2016

Nouvelle Terre - Eckhart Tolle

Nouvelle Terre

Eckhart Tolle


Je me dois de faire un article sur, non seulement cette oeuvre margnifique qu'est "Nouvelle Terre" mais également sur son auteur : le Maître Spirituel, Eckhart Tolle.

Pour ceux qui ne connaissent pas cet être éveillé et enseignant des plus lumineux, laissez moi vous le présenter, tel qu'il se présente lui même :
Tolle raconte qu’il s'est senti déprimé la plus grande partie de sa vie jusqu’à ce qu’il connaisse, à l’âge de 29 ans, une « transformation intérieure » à la suite de laquelle il passa plusieurs années sans-emploi à vagabonder « dans un état de félicité profonde » avant de devenir enseignant spirituel. Plus tard, il déménagea en Amérique du Nord où il commença à écrire son premier livre, Le pouvoir du moment présent, qui fut publié en 1997 aux États-Unis et est devenu un best-seller international traduit en 33 langues. Tolle s’installa ensuite à Vancouver au Canada où il vit depuis.

Pour plus d'informations, sa fiche Wikipédia est très complète :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eckhart_Tolle

Mais assez parlé du Maître en question, parlons plutôt de ses enseignements.

Je ne vais pas cacher que ma lecture du Pouvoir du Moment Présent, a été, avec ma paternité alors imminente, un catalyseur de mon éveil. Tolle sait non seulement exprimer le sens profond de l'illumination mais utilise les mots parfaits. Et j'emploie ce terme avec précision. Ses mots ont une fonction, tels des mantras, qui stimulent l'élévation de la conscience. Son approche n'est pas mystique, bien qu'en lisant entre les lignes on y trouve évidemment les mots de l'âme, mais assez technique et clair.
Ses cibles : Le Mental et son arme, l'Ego. 
Sa force : Une capacité de vous connecter, avec votre Présence Consciente, à la Vie. Et par la même, de dissoudre les rouages du mental pour accéder à un état de calme intérieur et de lucidité. Siddharta "Bouddha" Gautama l'exprimait dans son "combat" contre Mara, la nuit précédant son éveil. Jésus, contre les démons dans le désert où il passera 40 jours. Tolle livre les même clés, plus accessibles à l'humanité qui a tendance, de nos jours, a délaisser les anciens enseignements de Sagesse.

Un auteur incontournable donc, que je vous invite à découvrir pour ceux qui souhaitent avancer plus encore vers la Connaissance de Soi. Par ses deux oeuvres principales, Le pouvoir du Moment Présent et Nouvelle Terre, mais également à travers le reste de son travail.

A Vous de jouer.

mercredi 20 janvier 2016

No Limit

No Limit

Nos limites ?
No Limit


Les seules limites que vous trouverez dans votre vie, sont celles que vous vous serez fixées, où que l'on aura fixées pour vous et auxquelles vous vous serez soumis. Le pouvoir humain est gigantesque, et je n'utiliserai pas suffisamment de superlatifs pour exprimer sa véritable dimension. Comprenez bien que si l'on apprend à un enfant qu'il ne pourra jamais lire où écrire, devinez quoi ? Il le croira sans se poser de questions. Jusqu'au jour, peut être, où il rencontrera un enfant qui sait lire et écrire. Et alors la, deux solutions. Il lui demandera d'écrire et de lire pour lui ou bien se demandera : Pourquoi pas moi ? 
Vous êtes des enfants, et certains veulent que cela reste ainsi. Que deviendront les églises si chacun prend conscience du Dieu qui est en Lui ? Ou iront les Médecins, si les gens apprenaient qu'ils peuvent maîtriser leur santé et leur guérison ? Que deviendront les hommes politiques, si les humains se lèvent et prennent la décision de diriger l'humanité non pas vers la Guerre et le Pouvoir mais dans la Paix, l'Amour et le Partage ?
Ne laissez pas vos croyances, vos peurs, vos doutes, vos interdits, ceux qui veulent imposer leur Diktat de l'esprit, limiter vos espoirs, vos rêves et vos succès.
N'ayez de limite que celles de votre Inspiration et de votre Amour, et si vous les atteignez ? Dépassez les encore !!
Il se trouvera toujours des gens qui vous feront croire que vous ne pouvez pas le faire, que vous êtes faibles mais il se trouvera aussi toujours des gens pour vous inspirer le meilleur de vous même.
Soyez plus grands, plus forts, plus beaux, non pas parceque vous l'aurez décidé mais parceque vous l'êtes déja. Transcendez l'être de Lumière en Vous, rejoignez les étoiles parcequ'elles sont vos demeures et qu'y regnent ceux qui vous observent et ont placé leur foi en Vous. Laisserez vous une poignée d'humains ignares et égoïstes vous retirer le don céleste qui vous a été fait ?
Remplacez vos chaînes par des ailes, vos Œillères par des les Yeux de votre Âme, vos limites par NO LIMIT.

Soufflé par

Ceux qui croient en votre Pouvoir Infini.

samedi 16 janvier 2016

La Goutte



La Goutte


La chute a commencé dans un fracas assourdissant. Un éclair brutal m’a traversé de part en part et ce qui me retenait encore jusque-là a soudainement cédé. C’était le signal du grand départ. Je suis passée du coton soyeux qui m’a vue naître au vertige d’une descente sans fin, en une fraction de seconde. 
Je le savais, nous le savions toutes. 
Je prends de plus en plus de vitesse, je crois que j’ai peur. Est-ce seulement possible ? Une bourrasque m’emporte et dévie ma chute de plus en plus rapide. Je n’ai pas le moindre contrôle sur cette descente effrénée ni sur ce qu’il adviendra de moi lorsqu’elle prendra fin. 
Où sont-elles ? Mes amies, Mes sœurs. 
Nous sommes des millions prises par le tourbillon du vent mais je me sens seule. 
Alors je la vois… 
Par tout ce qui m’est de plus chère, je n’ai rien vu de si beau. Majestueuse, immense, je me rends compte que je ne tombe pas, c’est le lien qui me tient à elle qui se resserre. Comment ai-je pu oublier sa splendeur ? Je n’ai plus peur, je sais où je vais. Je sais d’où je viens et j’y retourne le cœur battant. La vitesse dépasse l’entendement et déforme mon enveloppe. Le vent me chahute et je me laisse emporter au gré de ses choix, Il sait où il m’emmène. Ces quelques secondes deviennent les plus belles que j’ai vécues et donnent un sens à tout ce qui s’est passé avant, je le comprends enfin. Je m’apprête à toucher au but dans cet élan fou. Un nouveau coup de tonnerre me fait frémir comme les tambours célestes qui annoncent l’imminence de notre arrivée. Le relief se découvre, les grands maîtres de la foret sont prêts à nous accueillir. J’entends leur soupir, je l’entends, Elle, qui rit alors que je percute la première feuille de la canopée. Quelques rebonds, virages, des sauts et éclaboussures, des cris de Joie et la mousse délicate accueille tendrement  la fin du voyage. 
« Une descente du tonnerre n’est-ce pas ? Bienvenue à vous toutes ». 
Sa voix maternelle me traverse de sa bienveillance chaleureuse alors que la lumière s’éteint doucement autour de moi dans les cris et les rires des arbres qui dansent.


Quelle est cette chaleur qui vient caresser les feuilles ? Quelle douceur… Les bourgeons s’étendent et les branches se frottent les unes aux autres dans un concert harmonieux. D’autres comme moi sont à côté et regardent avec béatitude vers le Ciel. L’une d’entre elle disparaît comme par magie et s’envole dans un tourbillon de particules si fines qu’elles se mêlent à la brise printanière. Stupéfaite par une telle transformation, je ne peux retenir un sourire et me tourne également vers Lui. 
« C’est l’heure, mes enfants. » 
La profondeur de la voix invite à l’abandon confiant. 
Le grand astre de lumière nous rappelle vers l’immensité. 
Je deviens légère, si légère, j’ai envie de rire. Comme une enfant assurée par la main de son père, je pars sereine. Je me mêle à la lumière qui nous entraîne de plus en plus haut. C’est féerique, je retrouve l’essence même de mon existence sans peur ni aucune résistance. Je fais partie du Tout, je retrouve l’Unité dont je viens…
  Un dernier regard en arrière pour celle qui nous aime tant : 
« Je reviendrai. Je reviens chaque fois ». 

Inspiré par Altius, Soufflé par Gaïa.

mercredi 13 janvier 2016

Le Mage Noir


Le Mage Noir

Une descente dans l'Ombre


Il y a longtemps que je n’ai pas échangé avec mes guides en visualisation et, ce matin, je ressens leur appel. Je plonge donc dans mon jardin intérieur (Voir : Le Jardin Intérieur). Ils sont la, autour de la table en pierre, sous l’arbre. Je me précipite à leurs côtés, tout joyeux de retrouver mes vieux amis. Nous échangeons brièvement et sans plus attendre, ils me proposent un exercice pour approfondir ma concentration. Je vais me faire un soin énergétique. Je déplace ma conscience de manière à percevoir mon corps d’énergie comme si c’était celui de quelqu’un d’autre. Je vois instantanément et très distinctement les zones énergétiques denses autour de ma nuque (A laquelle j’ai mal depuis quelques jours). Travailler l’énergie de cette façon est très simple et très agréable puisque je perçois tout comme mes yeux physiques perçoivent la matière. Je travaille donc sur mon propre corps d’énergie avec mes mains d’énergie. Ludique et efficace puisqu’effectivement, le lâcher prise se met en place et je suis pleinement présent.
Je vois la forêt (de mon inconscient) un peu plus loin, qui n’a jamais été aussi sombre et touffue, et je sais que c’est notre destination aujourd’hui. En effet, Arthur et Altius m’amènent à l’orée du bois. La forêt est impénétrable, tant elle est en friche et chaotique. Il est clairement impossible d’y entrer par la. Arthur m’indique donc la petite rivière qui se fraye un chemin en dedans.
« Suis le cours du ruisseau pour pénétrer dans la foret, mais attention de ne pas te faire emporter ou tu traverserais le bois sans t’y arrêter ».
La symbolique m’apparait instantanément avec clarté. La forêt représente mon inconscient, le ruisseau est le cours de mes pensées. Ainsi le message d’arthur aurait pu être « Suis le cours de tes pensées pour pénétrer dans ton inconscient, mais reste conscient ». Je m’exécute et par le biais du cours d’eau m’enfonce dans les bois sombres. Je saute sur le rebord. Nous y voici, au cœur de la forêt, aussi dense qu’elle semblait l’être de l’exterieur.
« Tu as délaissé ton bois depuis un moment. Tu ne pratiques pas la méditation avec assiduité. Tu n’entretiens plus ton jardin. Tu sembles être un étranger ici et l’environnement s’est développé malgré toi. » me dit Arthur.
« Comment faire pour avancer dans cette jungle ? » 
« Créé toi l’espace, fais disparaitre les arbres, ouvre-toi un chemin. Après tout, tu as créé cela, tu peux le modifier si tu te concentres. » me répond Arthur.
J’essaye, mais l’environnement répond mal à ma volonté, ou bien ma volonté est trop faible. Il se passe des choses étranges qui échappent à mon contrôle. Le relief se modifie, des rochers sortent de terre et rendent le paysage encore plus chaotique. Constatant que je ne puis m’ouvrir un chemin, je décide de pénétrer la forêt malgré tout. Nous verrons bien. Je peux désormais utiliser les rochers pour passer à travers les arbres et les fourrés. Tout en escaladant, je demande :
« Pourrai-je rencontrer l’enchanteur de la forêt ? »
C’est ainsi que les guides l’avaient nommé. Ce vieil homme décrépi que j’avais rencontré il y a quelques temps dans sa petite caverne coquette et chaleureuse au sein même de cette forêt et qui m’avait fait revivre de vieux souvenirs d’enfance, enfouis et oubliés. Au moment où je formule ma demande, je saute de l’autre côté d’un rocher, et arrive sur un contrebas tapis de mousse, dégagé. En me retournant, je constate que le rocher que je viens de monter est en fait une caverne et une petite porte de bois dans son renfoncement en permet l’entrée. Mais elle est fermée. J’ai à peine le temps de demander si je dois pousser la porte qu’elle s’entrouvre, m’invitant à pénétrer à l’intérieur. Contrairement à la dernière fois, pas de lumière. Au contraire, tout est obscur. Je crée donc une chandelle et vais pour pousser la porte quand une main hideuse et sombre, pourvue de griffes acérées et venant de derrière la porte m’arrache la chandelle des mains.
« Tu n’as pas besoin d’artifices, la lumière vient de toi. Illumine l’obscurité avec la lumière de ta conscience » me dit Arthur.
Qu’il en soit ainsi, je sens un rayonnement doré émaner de mon âme et je pousse la porte. Aucune peur de m’habite, je suis serein et confiant.
Je pénètre l’intérieur sombre de la caverne qui se révèle être un tunnel aux parois de glaise humide. La lumière qui émane de moi suffit tout juste à éclairer les  parois alentours mais nous sommes plongés dans une obscurité qui s’étend sans fin devant nous et derrière nous aussi. Il semblerait qu’il n’y ait plus de chemin arrière. J’avance. Je découvre au fur et à mesure de ma progression que nous ne sommes pas seuls dans ce tunnel. Des formes, des peurs, des colères matérialisées s’échappent aussitôt que la lumière vient les caresser.
« Des peurs enfantines. Des rebus de ton subconscient, oubliés avec le temps. » m’indique Arthur.
D’un coup, je sens quelque chose m’accrocher le bras gauche. Une petite créature très mignonne est venue se poser sur mon bras. Une sorte de chouette avec la tête toute ronde, toute blanche percée de petits yeux noirs qui me fixent avec curiosité. Sans corps, ses courtes pattes partent directement de sa tête et à l’aide de ses 2 et uniques serres s’accrochent à mon bras. La gentille créature n’est pas plus grande que ma main. Je continue d’avancer dans le tunnel humide et sombre et arrive enfin au bout. Il donne sur une caverne immense en contrebas. Il y a un peu de lumière, qui se fait de plus en plus grande au fur et à mesure que j’y place ma conscience. Il y a une activité en bas. J’y vais et me laisse planer jusqu’à toucher le sol de la grotte. Autour de moi, des êtres sans réelle forme forment une ronde assez large et, le corps recourbé, sont pris de spasmes réguliers. On dirait un rituel mais ce qui attire vraiment mon attention, c’est le bassin au milieu. Un bassin d’environ 5 mètres de diamètre, au niveau du sol et dans lequel je vois une étendue sombre, mi liquide, mi éthérée et dont s’échappent quelques volutes ténébreuses. Je suis irrésistiblement attiré par ce bassin et une envie forte me pousse à vouloir entrer dedans.
« Ne fais pas ça » m’invective Arthur sur un ton inhabituel, mêlé d’une certaine crainte à l’idée que je me baigne dans l’étrange bain obscur. Un mot me vient : Oracle. Comme ce que m’avait dit un ami à moi lorsque je lui avais raconté une canalisation un peu particulière où je me trouvais en haut d’un pilier de pierre étroit, entouré d’un océan de la même matière sombre à perte de vue et d’où me venaient des informations.
La terre tremble légèrement quand un phénomène se produit. 2 gigantesques mains , similaires à celle qui m’avait arraché la chandelle, mais monstrueusement plus grandes sortent de la matière sombre et s’agrippent aux rebords, de part et d’autres du bassin. Dans un élan de poussée, une créature immense et ténébreuse en sort et se déploie face à moi. Une forme démoniaque, à l’aura puissante envahit tout l’espace. J’ai un mouvement de recul mais ne ressens aucune peur. Je veux juste partir et lui tourner le dos.
« Ne lui tourne pas le dos, fais lui face. Ne fuis pas », j’entends la voix chaleureuse et dénuée de peur d’Arthur.
Je me retourne donc. La créature n’a pas d’intentions hostiles à mon égard. Il semble d’ailleurs qu’elle n’ait aucune intention. Elle est faite d’énergies sombres et négatives mais non malveillantes, en tout cas pas vis-à-vis de moi. Elle se contente d’être devant moi et, de toute son immense hauteur, attend quelque chose. J’hasarde donc une prise de contact :
« Qui êtes vous ? »
« Je suis celui que tu nommes le Monstre, la Bête » me réponds l’entité avec un timbre loin d’être celui que j’aurais pu imaginer pour une créature de cette envergure. « Je vis au fond de toi. C’est toi qui m’a créé ».
Je comprends alors. J’ai effectivement créé cette entité et je l’ai nommée ainsi. Toutes les fois où la colère, la rage m’a envahi dans ma vie, je l’ai sentie se débattre pour sortir de moi, prendre possession de mon corps, de mes pensées, de ma voix même et de mes mots. Je l’ai nommée « La Bête au fond de moi » parce que je ne voulais plus en avoir peur. Je l’ai combattue, je l’ai refoulée et la voilà devant moi. Bon sang qu’elle est grande et puissante. Je réalise qu’elle a cette forme parce que je lui ai donnée. Qu’aurais-je eu face à moi aujourd’hui si j’avais appelé cette force  « le petit canard au fond de moi » ? A ces mots, la créature se métamorphose en un être humain, de ma taille, vêtu d’une cape bleu nuit, une longue barbe noire. Le visage magnifique mais profondément ténébreux. La puissance et l’aura de l’immense Bête contenues dans un corps aux proportions humaines. Calme et serein, il est à présent face à moi et me regarde. La sensation est étrange. Il n’y a pas vraiment d’émotion mais un sentiment de lien profond avec lui. Comme si c’était une autre version de moi. Mais moi quand même.

« Je suis le Mage Noir. L’ombre en Toi. Je vis dans tes entrailles, confiné là où tu m’as fait prisonnier, nourri de tes émotions rejetées, tes peurs, tes rages, tes hontes, tes pulsions, tes vices, tes culpabilités, tes jugements, tes frustrations. Je suis toi, dans ce que tu as de plus enfoui. Je suis toi que tu ne veux pas voir parce que tu ne regardes pas. Je suis l’amour que tu as perdu comme un enfant avorté que tu as abandonné dans les zones d’ombre de ton âme. Qui se sustente des restes que ton égo délaisse, qui te suis, qui suis Toi. Tu ne peux dire Je Suis sans que je sois aussi. Tantôt ton ennemi, tantôt dans l’oubli, aujourd’hui je suis là parce que tu es la aussi. Tu sais ma force, elle dépasse ton entendement, elle fait voler en éclat l’illusion dans laquelle tu as pu vivre quand je décide de la faire entendre. Il n’est de barrière que tu puisse dresser entre nous qui ne résistera . Il n’est de barrière que tu puisses dresser entre Toi et Toi. Épouse ce que je suis, accepte moi, laisse-moi la place qui me revient et fais de-moi ton allié. De l’harmonie naîtra la puissance et l’équilibre. Plus de chacun chez soi, de chacun sa place. L’Union de l’Ombre et de la Lumière. Tu la sens naître en toi, elle t’appelle. Ne me jette pas au visage tes émotions que tu juges délétères comme on jette avec mépris un os à un chien ou bien ne prétends pas être. Laisse-moi transmuter cette ombre en lumière pour toi, laisse toi en faire une force spirituelle que tu n’as pu connaitre. Transforme le boulet à ton pied en boulet de canon. Il n’y a qu’ainsi que tu t’accompliras. Je ne suis pas l’ennemi, je ne suis pas la bête. Je suis le Mage Noir, l’alchimiste de l’Ombre, la Volonté, l’autre partie de l’Harmonie, Celui qui créé le pont au-dessus du Vide. Je suis l’humilité sincère que tu cherches ailleurs. Je suis l’Ordre dans le Chaos. Je suis l’Amour Inconditionnel de Toi. »